
Coup d'œil dans le rétro : "Pour 100 plaques tu n’as plus rien mais pour 204…"
Publié le : 18 novembre 2024

Les Archives Municipales de Thionville ont le plaisir de vous faire découvrir un fonds de plaques de verre issu de dons privés représentant Thionville, Hayange mais aussi du sud de la France et de l’Italie. Des vues prises entre 1900 et 1950 par des photographes professionnels et des amateurs éclairés.
D’un point de vue technique les photographies sur plaques de verre apparaissent dès 1850. Ce sont des images, négatives ou positives, recouvertes d’une émulsion sensible à la lumière. La couche sensible est constituée de sels d’argent mélangés à une substance qui adhère au support en verre. Cette substance, ou liant, est différente selon l’époque : on utilise chronologiquement l’albumine (1847), le collodion (1851) puis la gélatine (1878) et on parle alors de plaque de verre au gélatino-bromure d’argent. Les plaques peuvent être conservées pendant de longues périodes avant d’être utilisées. Les temps de pose, considérablement raccourcis, pouvaient aller de une à deux minutes, ce qui explique les flous parfois constatés sur les photos (les enfants, les animaux...). Cette évolution technologique qui avait permis la diffusion des plaques de verre en grand nombre (production industrielle) et à un large public était encore en usage jusque dans les années 1950.
L’équipe des archives vous souhaite un bon retour vers le passé !
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