Face au défi imposé aux collectivités par l'État pour réaliser des économies, la municipalité a placé comme priorité absolue, le redressement des finances de la Ville.
Le Budget Primitif fait suite au Rapport d’Orientation Budgétaire qui a eu lieu le 22 novembre dernier.
Depuis la mise en place en 2020 de politiques de confinement des populations dans le monde, les prévisions économiques ont radicalement changé le paysage conjoncturel. La chute d’activité enregistrée en 2020 en France n’est comparable à aucune période d’après-guerre, par son intensité et sa brutalité.
L’économie française connait cependant en 2021, comme l’économie mondiale, une période de rebond marquée qui a permis de gommer une bonne partie de l’écart qui s’était créé avec le niveau d’activité antérieur à la crise sanitaire.
Si les ménages et les entreprises ont globalement pu passer la crise à ce jour, ce sont les pouvoirs publics qui ont vu le déficit exploser en mettant en œuvre un ensemble de mesures d’urgences à l’économie, tout en faisant face à un surcroît exceptionnel de dépenses dans le domaine sanitaire et à la baisse de recettes publiques liées à la moindre activité. Les dépenses de soutien d’urgence ont pesé sur le déficit public à hauteur de 70 milliards d’euros en 2020 et ne devraient pas beaucoup diminuer en 2021 du fait de la persistance de la situation sanitaire et du coût du plan de vaccination. Les dépenses seraient en revanche ramenées à 8 milliards d’euros en 2022.
Après un creusement de déficit à 9,1 % du PIB en 2020, le gouvernement anticipe un maintien du déficit à un niveau élevé en 2021 (8,4 % du PIB) en raison de la poursuite des mesures d’urgence et de la montée en charge du plan de relance. Le solde public reviendrait à 4,7 % -4,8 % du PIB en 2022, sous l’effet du rebond de l’activité et de l’extinction des mesures d’urgence.
La dette publique, quant à elle s’est établie à 97,5 % du PIB en 2019 et se stabiliserait autour de 115 points de PIB à moyen-terme (2024-2027).